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Quelles normes de vérifications pour une sécurité assurée?

Scandale au Japon : un célèbre fabricant de produits parasismiques reconnaît avoir falsifié les données de certains d’entre eux. La société KYB, basée à Tokyo, a « arrangé » les résultats des amortisseurs à huile, permettant l’absorption des chocs. La Tokyo Skytree, édifiée en 2012, et culminant à 634 mètres, pourrait en avoir été équipée. Ce fait divers pose la question de savoir comment assurer la sécurité des équipements et des personnes dans le cadre des constructions parasismiques. Point sur les normes de sécurité dans le domaine parasismique.

 

 

Les normes de vérification des produits parasismiques Adesol

Il n’existe pas de normes spécifiques au joint parasismique, ou même de processus de vérification qui lui serait inhérent. Néanmoins, Adesol Groupe se positionne en fervent adepte de l’Eurocode 8. L’Eurocode 8 est une règlementation visant à éviter de manière optimale les incidents sismiques sur les constructions en imposant une série de règles à respecter lors de la construction ou de la réfaction d’un bâtiment. Cela signifie que les produits Adesol sont pensés et conçus pour une utilisation adaptée à l’Eurocode 8.

Concrètement, les joints antisismiques TECNO-K par Adesol conviennent au suivi rigoureux des conseils de construction imposés par la règlementation de 2011.

 

En quoi consiste l’Eurocode 8 ?

Tout d’abord, l’Eurocode 8 classe les zones de construction en fonction deleur sismicité et caractérise les ouvrages « à risque » et les ouvrages plus ordinaires. En fonction de leur placement au sein de cette classification, les zones de construction devront respecter un cahier des charges adapté.

Pour une construction parasismique, il faut respecter 3 contraintes.


Les 3 contraintes inhérentes aux constructions en zone sismique

 

  1. L’implantation
    Il importe de connaître les caractéristiques précises du terrain, de s’assurer contre les éboulements et les affaissements, et de prévoir une construction adaptée à la nature du sol. On préférera ainsi une construction compacte et basse sur un sol mou, et une construction haute et élancée sur un sol dur.

  2. La conception
    Il faut privilégier les formes simples aux constructions compliquées : des blocs carrés ou rectangulaires sont plus adaptés aux zones sismiques. Il est possible de relier ces blocs unitaires par des joints parasismiques, tels que ceux que fabrique Adesol. Il est également important de distribuer les poteaux, piliers, façades…de façon homogène dans l’ensemble du bâtiment afin d’assurer l’intégrité de sa structure.

  3. L’exécution
    Enfin, il est nécessaire de suivre à la lettre les règles de construction établies en fonction de la zone sismique dans laquelle se situe le bâtiment. Il importe également d’employer des ouvriers qualifiés et d’effectuer un suivi régulier et encadré du chantier. Au niveau technique, il est impératif de prêter une attention particulière aux éléments de connexion, comme les joints parasismiques par exemple. Ce sont ces éléments qui détermineront le bon maintien ou l’écroulement potentiels de votre construction.

 

La classification des sols et des bâtiments

L’Eurocode 8 distingue 5 types de sols différents allant d’un sol rocheux et très dur, pour la classe A, à un sol mou, pour la classe E. Il distingue également 5 types de sismicité par zone, Paris ayant un niveau d’aléa très faible, et les îles antillaises, le plus fort d’entre eux. Ensuite, chaque zone de sismicité est couplée à un type de sol, définissant un coefficient de sol S. 

Ainsi, les paramètres de chaque construction doivent être réalisées en fonction de chacun des dits coefficients de sol. Un bâtiment construit sur une zone ayant un fort coefficient de sol devra respecter davantage de contraintes afin d’être prémuni contre les risques sismiques.

 

 

Il faut également tenir compte de la catégorie du bâtiment : il en existe 4.

  1. Bâtiment sans activité humaine (hangars, garages, etc…)
  2. Habitations individuelles et bâtiments pouvant accueillir moins de 300 personnes.
  3. Habitations collectives et bâtiments pouvant accueillir plus de 300 personnes.
  4. Bâtiments de sécurité civile, météorologiques, nécessaires au maintient de l’ordre et à la gestion des crises.
    Un coefficient d’importance s’applique à chacun de ces types de constructions et constitue également un élément déterminant du cahier des charges parasismique de l’ouvrage.

 

Davantage d’informations sont disponibles sur https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/

Pour en savoir plus sur nos produits et notre expertise para-sismique c’est ici  : http://www.tecnok.fr/

L’Équipe TECNO K